Héritée de traditions séculaires, l’acupuncture repose sur le principe de la régulation des flux d’énergie, dont la bonne circulation du QI (énergie vitale) assure santé et équilibre.
Quels bénéfices pouvez-vous en attendre ?
Le saviez-vous ?
- En 2010, l’acupuncture a été inscrite au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.
- L’objet de l’acupuncture est de réguler le yin ou le yang de divers éléments du corps par manipulation du QI, de son méridien, en un ou plusieurs sites spécifiques dits « points d’acupuncture ».
- Les points d’acupuncture sont au nombre de 361 et sont distribués systématiquement en paire, à droite et à gauche du corps (sauf ceux des vaisseaux médians postérieur et antérieur) (ANM – Académie nationale de médecine – Mars 2013)
- La première description détaillée de l’acupuncture, apparaît dans le Huangdi Nei Jing (classique de médecine interne de l‘empereur jaune), le plus ancien recueil de médecine chinoise traditionnelle, dont la compilation est estimée entre le 5ème et le 2ème siècle avant JC.
Des effets positifs reconnus par l’ANM (Académie nationale de médecine) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé)
Rapport de l’ANM de 2013Dans son rapport de mars 2013, l’ANM estime que dans l’état actuel des connaissances, l’acupuncture peut-être bénéfique pour les patients souffrant de lombalgie ou cervicale chronique, de migraines, d’arthrose des membres inférieurs, d’épicondylite, des douleurs liées à l’accouchement ou encore pour soulager les nausées ou vomissements induits par la chimiothérapie.
L’ANM précise en outre, que les effets de l’acupuncture dans d’autres indications ne sont pas exclus, mais demeurent non démontrés.
Rapport de l’OMS de 2003De nouveaux et nombreux essais cliniques plus qualitatifs, ayant produit des résultats sur l’acupuncture à la fin du 20ème siècle, l’OMS se fixa pour mission de réaliser la synthèse de l’ensemble de ces recherches.
Ayant pris en considération les résultats rapportés dans 293 articles de recherches, l’OMS publia ses conclusions en 2003, estimant qu’elle avait prouvé ou montré, que le traitement par acupuncture provoquait des améliorations pour 91 pathologies et se montrant plus mitigée concernant 16 autres maladies.
La collaboration Cochrane Fondée en 1993, la collaboration Cochrane, est une organisation internationale à but non lucratif indépendante, regroupant plus de 28000 volontaires dans une centaine de pays.
Son objectif est d’apporter des informations actualisées de haute qualité sur l’efficacité des interventions, afin de favoriser la prise de décisions en santé, éclairée par des données probantes.
La collaboration Cochrane et la remise en cause du rapport de l’OMSDans son rapport de 2003, les conclusions de l’OMS gratifiaient l’acupuncture d’une approbation retentissante, renforçant ainsi son précédent rapport de 1979.Remis en cause, principalement pour des raisons méthodologiques, plusieurs universitaires de part le monde, ainsi que la collaboration Cochrane, ont fournis leurs propres bilans concernant l’acupuncture.Le bilan Cochrane estime qu’il n’existe pas de preuves convaincantes de l’efficacité de l’acupuncture dans un certain nombre de cas au rang desquels :• L’arthrose rhumatoïde, l’asthme chronique, la dépendance au tabac ou à la cocaïne, l’inflammation latérale du coude, la douleur de l’épaule…
• Se basant sur l’étude de nombre d’essais cliniques, la collaboration Cochrane conclue que les améliorations supposées de l’acupuncture sur les pathologies listées, ne sont en fait que des effets placébo.
Néanmoins, certains bilans Cochrane, se montrent plus optimistes sur la capacité de l’acupuncture à traiter certains cas, parmi lesquels les douleurs lombaires, les affections du cou, les maux de tête, les nausées et vomissements dus à la chimiothérapie… rejoignant ainsi les conclusions de l’ANM dans son rapport de 2013.
Résumé