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Famille

Aidant familial : quels sont les droits auxquels vous pouvez prétendre ?

Le plus souvent, devenir aidant familial pour un proche, relève plus de la nécessité que d’un choix. En effet, exposée à certaines difficultés comme le handicap, la perte d’autonomie, la maladie ou la vieillesse, il peut arriver qu’une personne ne soit plus en mesure de se prendre en charge et qu’elle ne dispose pas des moyens financiers pour recourir aux services d’une auxiliaire de vie. L’aidant familial est donc une personne de l’entourage qui va se proposer pour apporter son aide. Quels sont cependant les droits de l’aidant ? Les réponses dans cet article.

Qu’est-ce qu’un aidant familial ?

Devenir aidant familial est une responsabilité à ne pas prendre à la légère. En effet, cet accompagnant a pour rôle d’apporter son aide, quotidiennement ou de manière récurrente à la personne dépendante. Cet engagement peut devenir contraignant d’où l’importance de la loi de l’adaptation de la société au vieillissement, datant de 2016 qui a tenté de trouver des solutions à tous les aspects, notamment le statut juridique de l’aidant familial afin de soutenir ce dernier, que vous trouverez ici : https://www.essentiel-autonomie.com

L’aidant familial ou naturel peut ainsi être l’époux, le concubin, la personne avec laquelle un PACS a été conclu, l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au 4e degré de la personne dépendante ou de son partenaire. Il peut aussi s’agir d’une personne que le bénéficiaire aura choisie librement dans son entourage.

Entreprendre une formation

L’aidant familial intervient à titre non professionnel pour s’acquitter de l’intégralité ou d’une partie des tâches et gestes de la vie quotidienne de la personne en perte d’autonomie et dépendante. Toutefois, pour assurer au bénéficiaire des soins adaptés en fonction de son état, l’aidant familial peut faire une demande de formation.

Cet apprentissage est fourni par un professionnel qualifié et va permettre à l’aidant d’acquérir les compétences nécessaires pour aider efficacement la personne dépendante. La formation peut concerner plusieurs axes notamment les soins corporels, les gestes de premiers secours ou du quotidien ou entre autres la psychomotricité.

Aidant familial dédommagé

Le statut d’aidant familial donne droit à des compensations financières. En effet, lorsque la personne aidée nécessite une implication telle que l’activité professionnelle de l’aidant est amoindrie ou a dû être stoppée, il est normal que ce dernier puisse prétendre à une rémunération ou à un dédommagement. Toutefois, le conjoint ou l’époux de la personne aidée ne peuvent prétendre à un salaire. Ils sont par contre dédommagés pour leur fonction, cela sans signer de contrat de travail et sans droit social, mais en déclarant les sommes aux impôts. L’aidant peut continuer à exercer son activité à temps partielle tout en bénéficiant du dédommagement.

Aidant familial salarié

Pour l’aidant familial qui est salarié dans le cas où l’aidé bénéficie de l’APA, son statut le soumet aux exigences du droit du travail. Ainsi, les heures de travail hebdomadaires sont fixées à 48 h et tout dépassement est considéré comme heure supplémentaire. L’aidant est également éligible à des congés spécifiques et peut demander à bénéficier d’aides pour la prise en charge de son parent dépendant.

Quelles aides pour l’aidant ?

Ainsi, il existe plusieurs aides qui sont fonction du statut, du lien de parenté, de l’état de dépendance du parent ou encore de la situation de l’aidant. On retrouve ainsi l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), la majoration de la pension d’invalidité, l’aide du département pour une aide-ménagère, l’aide pour le portage des repas ou encore l’aide pour l’adaptation du logement.

Quels avantages fiscaux pour un aidant familial ?

Le salaire de l’aidant familial est exonéré de charges patronales et de Sécurité Sociale dans le cas où la personne aidée bénéficie de l’APA et a plus de 70 ans. C’est aussi le cas lorsque la personne dépendante a plus de 60 ans et a besoin d’un aidant au quotidien car habitant seule.

Le droit au chômage pour l’aidant familial

Pour l’aidant familial qui n’était pas salarié avant de s’occuper d’un parent dépendant, il est possible d’avoir le droit au chômage. Cela, bien évidemment nécessite que l’aidant soit inscrit au Pôle emploi et qu’il ait préalablement démarré les cotisations. Toutefois, un aidant ayant fait le choix de démissionner pour aider un parent ne peut prétendre au chômage. Par contre, son dossier pourra être étudié 4 mois plus tard.

Quelle retraite pour l’aidant familial ?

En cas de prise en charge à temps partiel ou plein temps d’une personne dépendante, l’aidant familial peut demander à ce que ces périodes soient prise en compte pour la retraite. Ce processus est nommé l’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse dans la mesure où il n’y a pas de cotisation préalable.

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