Le colin, également connu sous l’appellation de lieu noir sur le vieux continent, fait partie de la famille illustre des gadidés, à laquelle appartient aussi l’emblématique morue. Sa chair tendre et délicate nécessite qu’on la gère avec une extrême précaution : elle est soit rapidement surgelée ou transformée dès que retirée des eaux.
Il n’est pas commun de trouver du colin frais; ses apparitions sont plutôt sporadiques dans les sections réfrigérées des marchés. Quand il se présente à nous, c’est sous diverses formes : entier, découpé en tranches épaisses ou élancées en filets.
Pour beaucoup toutefois, le mot « goberge » évoque avant tout ces bâtonnets imitant crabe qui ornent les étalages frigorifiques. Ces succédanés de crustacés témoignent de sa polyvalence mais masquent souvent son identité première en tant que poisson noble aux multiples facettes.
Fabrication de la goberge
Dès sa capture, la goberge est rapidement traitée à bord du navire : vidange des viscères, décapitation et rinçage s’enchaînent pour préparer ce poisson avant son arrivée en usine. Là-bas, le processus de transformation se poursuit ; on extrait les éléments indésirables comme les tissus conjonctifs et le sang. Pour lui donner une forme appétissante et agréable au palais, une panoplie d’additifs entre en scène avant que la mixture ne prenne forme sous l’effet de la chaleur.
Ce produit final que nous retrouvons souvent dans nos assiettes est communément appelé surimi, terme japonais désignant le poisson finement haché. Et bonne nouvelle pour les amateurs : cette spécialité marine reste disponible en toute saison, permettant ainsi d’en profiter toute l’année sans interruption.
Qualités nutritionnelles de la goberge
Si vous êtes à l’affût d’options alimentaires saines, la goberge de l’Atlantique pourrait bien garnir votre assiette avec panache. Qu’elle soit cuite au four ou savourée grillée, une portion de 75 g ne compte que 89 calories et est très maigre avec seulement 1 g de matières grasses. Elle se distingue aussi par son faible taux de cholestérol, soit 68 mg.
Quant au simili-crabe, également pour une portion équivalente, il affiche un modeste 73 calories et brille par sa teneur encore plus basse en lipides : à peine 0.3 g. Si le sodium peut être un sujet préoccupant pour certains régimes – avec ses 630 mg – il convient néanmoins de noter les autres composants comme les glucides, présent en quantité notable (11 g), ainsi qu’une petite contribution en fibres (0.3 g).
Les deux variantes sont des alliées intéressantes pour votre apport protéinique quotidien; la goberge trône fièrement avec ses 19g tandis que le simili-crabe offre une option plus modérée avec ses 6g. Concernant les vitamines et minéraux essentiels, ces choix maritimes regorgent de bonnes surprises comme la vitamine B12, cruciale pour le système nerveux et la production cellulaire.
- Pour ce qui est des omégas-3 présents dans la goberge authentique, ils jouent un rôle incontestable dans le soutien d’une bonne santé cardiaque.
- Le zinc contribue à un système immunitaire robuste.
- Le magnésium participe au maintien du fonctionnement musculaire.
Et même si chaque variété a son propre assortiment minéral spécifique – phosphore ou sélénium – elles partagent toutes deux leur richesse en magnésium.
En résumé, que vous optiez pour la goberge directement sortie des flots atlantiques ou sa version imitation crustacé sous forme de simili-crabe, vous ferez indubitablement le plein de nutriments indispensables tout en préservant l’équilibre délicat de votre régime alimentaire.
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