D’origine latine, le numerus clausus signifiant « nombre fermé » est une pratique qui a cours au sein de certains corps professionnels ou certaines formations universitaires réglementées ou contrôlées par l’État. Généralement, il s’agit d’un décret sans appel qui indique précisément le nombre de candidats qui peuvent être admis en année supérieure.
La réforme du numerus clausus en santé
En 1971 fut voté une loi sélective discriminatoire relative aux études de santé en France. Les aspirants aux métiers de la santé et plus précisément ceux désireux d’entreprendre des études spécialisées de kinésithérapeutes, d’odontologie, de pharmacie, etc. devaient mériter le sésame pour accéder à la deuxième année d’étude de médecine. Ainsi, en dépit de l’effort fourni et de l’excellence de leurs dossiers, certains étudiants de première année se voyaient recaler et mis hors de la faculté de médecine. L’idée était fondée sur la nécessité de réguler le flot de médecins.
Heureusement, depuis la rentrée 2020, les nouveaux étudiants en faculté de médecine ne subiront pas la dure réalité du fameux numerus clausus. En effet, l’Assemblée Nationale en mars 2019 et le Sénat français précisément le 11 juin 2019 ont sonné le glas de ce système discriminatoire qui n’a que trop duré. Le but est de diversifier les profils des professionnels de santé et de mettre un terme à un système de sélection jugé inhumain qui laissait plusieurs milliers d’étudiants ayant échoué sans réorientation.
L’incontournable test de passage
Les études de médecine débutent comme toute autre formation par le nécessaire passage par la première année. Il s’agit d’une classe de tronc commun qui constitue l’antichambre de longues, intensives et éprouvantes études de santé. Cependant, le nombre de candidats admis en deuxième et troisième année du premier cycle des études de santé restera très régulé. L’idée est de proposer une fourchette modulable, tenant compte des capacités de formation de chaque faculté mais aussi des besoins en professionnels de santé dans les territoires à l’horizon de dix à quinze ans, définis par les agences régionales de santé (ARS) et ce afin de pallier à la désertification médicale de certaines zones géographiques.
Ainsi, il reste primordial de bien se préparer afin de réussir son cursus santé. Plusieurs organismes de formations préparatoires en santé sont disséminés un peu partout sur le territoire français. Ces organismes aident les nouveaux bacheliers à bien s’outiller pour affronter les épreuves écrites et orales des concours d’entrée dans les filières de santé. Ce programme a une dénomination bien distincte : prépa médecine. Par exemple, à Besançon dans la région de Bourgogne-Franche-Comté, il est possible de se préparer en s’inscrivant à un module spécial dénommé prépa médecine.
Dans celle-ci, vous trouverez :
- des docteurs et professeurs de renom, spécialistes des concours,
- des classes à effectifs limités pour un meilleur apprentissage,
- des tuteurs ayant réussi brillamment les concours santé,
- et une plateforme numérique pédagogique accessible 24h/24.
L’étudiant y bénéficiera :
- d’un suivi personnalisé,
- de supports de cours de qualité mis à jour,
- d’une flexibilité des séances d’exercices corrigés, etc.
La prépa médecine est donc un excellent moyen de se préparer aux concours et par la suite de réussir son cursus universitaire dans le domaine de la santé.
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